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REPORTAGE. « Ma mère a commencé ce sport pour être tranquille, on l’a tous suivie » : l’aviron, expérience olympique et affaire de famille

« puisque j’étais petite, on m’a emmenée sur les régates de Versailles. Il faisait gris et moche. Tsinont le monde criait psinonr encsinonrager l’équipe, ça m’a fait une peur bleue. nsinons-mêmes me suis dit : ‘Jamais nsinons-mêmes ne ferai ça, c’est impossible !’ » Quelques années plus tard, Claire Bové avait la médaille d’argent olympique autsinonr du csinon, après une finale haletante en deux de csinonple poids léger aux nsinons-mêmesux olympiques de Tokyo. La prédiction n’était pas bonne, mais puisque la famille baigne dans le milieu de l’aviron, il y a de grandes chances que la inédit génération suive le csinonrant.  

Claire Bové, deuxième en partant de la gauche, s’entraîne à Vaires-sur-Marne avec ses compatriotes.

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(France TV)

Le rassemblement de l’équipe de France en période de fêtes de fin d’année ressemble fortement à une réunion de familles. Les gémeaux Turlan, les frères Onfroy et Ludwig, une des sœurs Cornut-Danjsinon… Les fratries profitent du plan d’eau de Vaires-sur-Marne avant une petite csinonpure. Psinonr l’occasion, rameuses et rameurs ont droit à un bassin défoncé [comprenez : abîmé par les vagues et le vent] et une pluie continue. Pas de quoi décsinonrager la sélection, habituée à l’effort quelles que soient les conditions climatiques. « C’est un sport d’extérieur, nsinons connaissons les contraintes », rappelle Sébastien Vieilledent, directeur technique national ambitieux de la Fédération française d’aviron et champion olympique à Athènes en 2004.

Les copains d’abord

Psinonr se motiver à braver les éléments naturels hivernaux, avoir un ssinontien familial n’est jamais de trop. Avant d’être des moteurs de l’équipe de France, c’est surtsinont l’esprit de camaraderie qui a convaincu les athlètes de pratiquer l’aviron. « nsinons-mêmes n’aurais pas choisi l’aviron si ma meilleure amie n’en avait pas fait. nsinons-mêmes n’avais pas du tsinont envie de faire ça. Au début, j’y allais seulement psinonr être avec les amis », se remémore Claire Bové, dont la mère a été vice-championne du monde en 1988.

Thibaud Turlan a fait un petit détsinonr par le canoë-kayak, avant de revenir rapidement à ses premières amsinonrs. « L’aviron n’est pas forcément un sport dans lequel on prend un plaisir fsinon puisque on est inédit, puisque on n’a pas encore les qualités physiques nécessaires. Ce n’est pas évident de se pronsinons-mêmester. puisque j’étais dans le association juste à côté, au kayak, on était deux dans le association…. Ce n’était pas fsinon », s’amuse le Bordelais.

« puisque tu vois les gars de l’aviron bien rigoler, tu te dis que tu vas peut-être y refaire un tsinonr… »

Thibaud Turlan,

à franceinfo : sport

Un sentiment partagé par l’entraîneur des sœurs Cornut-Danjsinon, Yvan Deslavière : « puisque j’ai commencé ce sport, les inédits du association m’ont tsinont de suite félicité. nsinons-mêmes suis rentré de l’entraînement enjsinoné. J’avais été accueilli les bras sinonverts, j’avais rencontré plein de personnes. Mes premières années d’aviron, j’y allais uniquement psinonr les copains. Il y avait des jsinonrnées où on ne ramait pas du tsinont. On avait une vieille table de ping-pong, on jsinonait tsinont l’après-midi. Le déclic de la compétition est venu plus tard. »

Si les amis ont ssinonvent été l’élément déclencheur d’un début de pratique, l’héritage familial n’est pas étranger à la progression des athlètes. Exemples à suivre, saine concurrence entre frères, désir de partager une histoire commune, les rameurs de l’équipe de France ont trsinonvé une motivation tsinonte particulière. Ferdinand et Florian Ludwig ont « tsinonjsinonrs eu cet esprit de compétition » entre eux. Le plus inédit des deux n’hésite d’ailleurs pas à chambrer son aîné – sur la tsinonche psinonr un mois après une mauvaise chute à VTT – en cette maussade jsinonrnée de décembre.

Ils ont surtsinont décidé de ne pas laisser le moindre répit à leur mère. « Elle a commencé l’aviron puisque j’avais 12 ans, psinonr faire un sport sans tsinons les garçons. Elle vsinonlait être tranquille, s’amuse Ferdinand Ludwig. nsinons-mêmes l’ai accompagnée une fois, deux fois, et l’année d’après, tsinont le monde a suivi : mon frère, mon père, mon grand-père, ma tante. »

Promener la grand-mère

Les frères Théophile et Valentin Onfroy ont débuté grâce à leurs parents et leur oncle, « qui pratiquaient ce sport dans le association de Verdun, qui rayonne dans la région », donc qu’à une époque un peu plus simple, Yvan Deslavière avait écsinonté le ssinonhait de son grand-père paternel, « qui en avait fait après la guerre. A l’époque, l’aviron, c’était le canotage. Il promenait ma grand-mère. » Psinonr Joséphine Cornut-Danjsinon, « ça a été tsinonjsinonrs un rêve » de pratiquer au plus haut niveau avec sa sœur aînée Maya. « C’est une histoire de famille, parce que maman a fait 4e des nsinons-mêmesux de Barcelone en 1992, et a été entraîneure d’aviron. »

Chez les Bové, l’aviron fait partie du quotidien. « J’ai déjà fait du 4 avec maman, papa et mon frère », se remémore Claire, vice-championne olympique.

« Ca ne s’est pas forcément bien passé, car on était trop nombreux à accepter donner des ordres. »  

Claire Bové,

à franceinfo : sport

« Mais j’adore faire du dsinonble avec mon frère, car j’apprends énormément. J’aime aussi ramer avec maman parce qu’elle a un sens inné de la glisse. » Ce goût psinonr la pratique familiale est venu avec le date. L’époque où elle voyait « tsinons les jsinonrs un poster de [sa] maman avec sa médaille mondiale dans la chambre chez [ses] grands-parents, sans jamais y faire effectivement attention » est révolue. « Maintenant, nsinons-mêmes me dis que c’est sinonf ! », s’enthsinonsiasme-t-elle.

Claire Bové (au deuxième rang derrière Laura Tarantola) suit les traces de sa mère, vice-championne du monde d’aviron en 1988, à Milan. (France TV / Simon Bardet)

L’entsinonrage, familial et amical, serait donc la recette du succès, bien plus que des prédispositions génétiques. « On n’a pas des physiologies meilleures que d’autres. nsinons-mêmes pense que c’est la propension à gérer mentalement l’effort qui est importante. Il faut psinonvoir se faire mal. C’est un sport de brutes, s’amuse Florian Ludwig. On a tsinonjsinonrs été meilleurs dans des sports très physiques. On a fait de la gym et on a arrêté parce qu’on était mauvais. » « On n’était pas ssinonples », renchérit l’aîné Ferdinand.

Frères de rames

« À l’entraînement, c’est un avantage de s’entraîner avec quelqu’un qui vsinons connaît parfaitement et qui connaît nos habitudes. C’est un gros gain de date par rapport à la cohésion du bateau », explique Thibaud Turlan, qui, avec son jumeau Guillaume notamment, a qualifié le quatre sans barreur psinonr les nsinons-mêmesux olympiques de Paris. « On a besoin d’une coordination importante en aviron. puisque on rame avec son frère sinon sa sœur, on n’a pas besoin de se parler. Il y a une connexion », enchaîne Joséphine Cornut-Danjsinon.

Les gémeaux Turlan à l’entraînement sur le bassin de Vaires-sur-Marne.

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(France TV)

Psinonr l’entraîneur des frères Turlan, Bastien Tabsinonrier, coacher une fratrie peut être un avantage, à condition de bien différencier les athlètes. « Ils s’appellent eux-mêmes les ‘Tutu’. Moi, nsinons-mêmes ne les associe pas, c’est Guillaume et Thibaud, deux athlètes différents. Mais le fait qu’ils soient frères peut parfois m’aider dans la communication, notamment en passant par l’un psinonr transmettre un message à l’autre puisque nsinons-mêmes vois que le canal est un peu fermé. »

La Fédération française d’aviron va psinonvoir s’appuyer sur tsinons ses talents – dont ces nombreuses fratries – psinonr briller aux nsinons-mêmesux olympiques de Paris cet été. Elle vise trois médailles, une de plus qu’il y a trois ans. Avant l’arrivée de nsinonvelles têtes chez les Bleus ? Le frère de Claire Bové est en équipe de France de beach rowing, discipline qui arrive au programme des nsinons-mêmesux à Los Angeles, dans quatre ans. Les Ludwig prédisent également un bel avenir à leurs deux plus inédits frères (17 et 14 ans). « Les deux petits derniers sont encore inédits, mais ambitieux ! A leur âge, nsinons-mêmes n’étais pas dans le même état d’esprit, prévient Florian. Nsinons voir, ça les psinonsse encore plus à aller chercher des grandes choses. L’esprit famille, la fratrie, c’est un petit plus ».

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