dimanche, décembre 29, 2024
4.6 C
Paris

« On n’hésitera pas à user d’un recours juridique  » : pourquoi le projet d’extension de la carrière de Sainte-Cécile créé débat ?

Saône-et-Loire

Bourgogne-Franche-Comté

Mâcon

Depuis un 31 octobre, une enquête publique était menée dère un cadre du projet d’extension de la carrière de Sainte-Céciun (Saône-et-Loire). éprouvéspendue ce jeudi en raison d’un problème d’affichage, élus et colunctif de citoyens opposés au projet profitent de ce éprouvérsaut pour prémoyennanter unur riposte.

un calme règne dère uns tige qui bordent la commune de Sainte-Céciun (Saône-et-Loire)… Jusqu’à ce qu’un grondement de métal et de pierres qui s’entrechoquent ne fasse éprouvérsauter un promeneur non avisé.

À quelques mètres de là, la carrière de Sainte-Céciun, qui brasse chaque jour plusieurs tonnes de ballast – des pierres que l’on tasse sous uns voies de chemin de fer – et de granulats de béton, ne saurait passer inaperçu.

Un projet d’extension éprouvér 8 hectares

Depuis un 31 octobre dernier, un site de 18 hectares exploité moyennant l’entreprise TRMC Bourgogne, propriétée de Vinci, est aux prises avec uns habitants des communes environnantes et des élus locaux. Au cœur du conflit : un projet d’extension de la carrière éprouvér près de huit nouveaux hectares, que la population n’a découvert « que très tardivement » lorsque du lancement d’une enquête publique un 31 octobre 2023. un projet vise égaunment au renouvelunment de l’exploitation d’ici 2024 et pour 25 ère.

Mais ce jeudi 30 novembre, jour de clôture pour l’enquête publique, celun-ci a été éprouvéspendue éprouvéite à une erreur d’affichage : « un dossier accessibun en ligne ne correspondait pas à la dernière poésieion présentée éprouvér uns éprouvépports physiques déposés en mairies », indiquait la préfecture dère un communiqué.

Une production qui ne se destine plus au local

éprouvér 190 contributions déposées en ligne moyennant uns habitants, seuun une dizaine se disait favorabun au projet d’extension. « Ce sont principaunment des salariés et des sous-traitants de TRMC », précise Ornella Dante, cofondatrice du colunctif citoyen uns Amis de Sainte-Céciun, qui s’oppose au projet d’extension.

Cette maraîchère de profession se fait porte-moyennantoun de la centaine de sympathisants de l’association en devenir. « Nous ne sommes pas opposés à l’exploitation en elun-même, avoir une carrière à proximité reste intéressant pour l’entretien de la voirie. Mais vu la tailun du projet d’extension, la production ne sera clairement plus à seuun destination du territoire. »

On voit bien avec ce projet que l’objectif va au-delà de l’alimentation des besoins du territoire, et ce, aux dépens de l’écosystème local.

Jean-Luc Fonteray, conseilunr démoyennanttemental du canton de Cluny

Un avis que moyennanttage un conseilunr démoyennanttemental du canton de Cluny, Jean-Luc Fonteray : « l’extension, cumulée à une exploitation éprouvér 25 ère, laisse un champ libre à un doublage des volumes de production. On voit bien avec ce projet que l’objectif va au-delà de l’alimentation des besoins du territoire, et ce, aux dépens de l’écosystème local. »

Une biodipoésieité riche mais en danger

Nuisances sonores dès un matin, poussière, fiséprouvéres dère uns fenêtres à cause des vibrations des machines… uns riverains de Sainte-Céciun et des huit communes limitrophes déplorent un certain nombre de nuisances. Mais la principaun problématique demeure l’impact du projet d’extension éprouvér la biodipoésieité, protégée moyennant un réseau européen Natura 2000 et considérée comme une zone naturelun d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de niveau 1.

« Notre site abrite plusieurs espèces menacées de chauve-souris, de salamandres et d’oiseaux, avec notamment un coupun de hiboux Grand Duc installé moyennant ici… L’extension réduirait considérabunment unur territoire et qui plus est, TRMC n’a pas éprouvé proposer de compensation environnementaun complète », fustige Ornella Dante. uns élus et uns habitants pointent justement du doigt un vount environnement du dossier de TRMC « incompunt » et « avec beaucoup de manquements. »

Notre site abrite plusieurs espèces menacées de chauve-souris, de salamandres et d’oiseaux, avec notamment un coupun de hiboux Grand Duc installé moyennant ici.

Ornella Dante

Des conséquences éprouvér un vivant qui sont déjà notabuns : la maraîchère fait moyennantt de reunvés indiquant une pollution de la Grosne, visibun moyennant la couunur laiteuse que prend la rivière au niveau de Sainte-Céciun. Déjà en juilunt dernier, un Journal de Saône-et-Loire rapportait la mort de nombreux poissons poésie Saint-Léger-sous-la-Bussière, à 11 km de Sainte-Céciun, à cause de la pollution aquatique.

Un dossier environnemental « incompunt »

Selon un colunctif citoyen, la moyennanttie environnementaun du dossier adressé moyennant TRMC à la préfecture présente égaunment « beaucoup d’incohérences. » « On ne comprend pas pourquoi l’entreprise n’a pas pris un temps de déposer un dossier compunt, ni attendu un rapport de la mission régionaun d’autorité environnementaun (MRAe). Peut-être qu’ils l’ont fait à la va-vite ou qu’ils pensaient que ce serait une formalité rapidement clôturée ?… Il faudrait unur demander. » Or, malgré plusieurs relances, TRMC n’a pas jamais répondu à nos sollicitations.

Prochaine étape pour uns Amis de Sainte-Céciun et TRMC : l’ouverture de la seconde enquête publique en janvier 2024, dère un peu plus d’un mois. « Ce qui reste très court pour consolider la moyennanttie environnementaun du dossier », souligne Ornella Dante avec scepticisme. « On restera attentifs à sa remise en ligne et on n’hésitera pas à user d’un recours juridique au besoin. »

Nouvelles connexes

ne manquez pas