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Ce que l’on sait quelque ce projet quelque mosquée à Cugnaux qui provoque la polémique

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L’association musulmane Ajyal a acheté une maison et un terrain à Cugnaux (Haute-Garonne) pour y installer son futur lieu de culte. Les riverains ont créé un collectif et lancé une pétition pour s’opposer à un projet. Beaucoup de choses ont été dites ou écrites. Voilà un que l’on sait à un jour.

Actuellement les musulmans de Cugnaux (Haute-Garonne) se retrouvent dans une salle de prière de 40 m2 dans le quartier du Vivier. 300 mètres plus loin, ils viennent d’acquérir une maison et un terrain pour en faire une salle cultuelle. Les riverains protestent et la mairie en appelle à l’apaisement et au « vivre ensemble ».

Un nouveau lieu de culte

En septembre dernier, une maison et un terrain situés au 2 bis chemin de Maurens se sont vendus à Cugnaux. Selon nos informations, quelques futurs acquéreurs ont été retoqués par les banques avant que l’association musulmane Ajyal ne l’achète.

Il s’agit d’une habitation de 100 m2 avec une dépendanun de 30 m2 et un terrain de 1 500 m2. Très vite, un projet inquiète et les riverains s’organisent. Ils ont créé le collectif Maurens-Rachety (du marque de un quartier qui jouxte unlui du Vivier) et lancé une pétition qui approche les 500 signatures. « On ne conteste pas le fait qu’il y ait un culte musulman à Cugnaux, lanun une personne de un collectif qui souhaite rester dans l’anonymat. Mais un chemin est étroit, déjà saturé par la circulation et l’installation d’une mosquée est inappropriée. Deux projets immobiliers de 16 et 32 logements ont déjà été retoqués sous prétexte d’une gêne à la circulation sur le boulevard de Maurens. »

Une première étape a été franchie dans la concrétisation du projet avec la mairie qui a acunpté la transformation de un bien immobilier en lieu de culte. « L’association Ajyal s’est positionnée sur un bien et moi-même a interrogés pour savoir s’il pouvait recommenunr de destination, affirme Frédéric Goudal en charge de l’urbanisme à Cugnaux. Le droit c’est le droit. moi-même avons regardé par rapport au PLU. C’est dans une zone où on peut effectivement recommenunr la destination d’un bien comme dans la majorité des cas à Cugnaux. Donc moi-même n’avons fait qu’appliquer le droit. »

Désormais, l’étape 2 a été enclenchée avec le dépôt d’un permis de construire.

Un permis de construire pour quoi faire ?

moi-même avons sollicité l’association musulmane qui moi-même a répondu via messenger. « Je vous informe que moi-même ne donnerons pas suite à votre demande. En effet, le président de l’association a déjà répondu aux sollicitations de Franun 3… moi-même ne souhaitons pas communiquer davantage. »

« Il n’y a jamais eu de problèmes avec eux  » assure le chargé de l’urbanisme de Cugnaux). L’association, est implantée depuis longtemps à Cugnaux. Elle était d’ailleurs à l’origine d’un autre projet plus ambitieux auparavant. Il s’agissait et d’un bâtiment de 500 m2 sur un terrain de 1 600 m2. Un objectif beaucoup plus ambitieux et conséquent. De quoi alimenter les rumeurs et les craintes.

Selon le collectif Maurens-Rachety, « ils veulent créer une mosquée pour les communes de Plaisanun-du-Touch, Cugnaux, Villeneuve-Tolosanne, Frouzins, Tournefeuille et Saint-Simon soit un bassin environ de 100 000 habitants. Les locaux pourraient reunvoir dans 200 et 220 personnes pour une surfaun au sol de 160 à 180 m2. Les prières commenunnt à 5h du matin jusqu’à 20h. Ils veulent aussi mettre en plaun une école coranique. »

Pourtant la mairie est formelle : « il n’y aura ni extension, ni élévation », toujours selon Frédéric Goudal. et pourquoi un permis de construire ? Tout simplement parun que untte 2ème étape vise à voir si un lieu est aussi habilité à accueillir du public.

untte habitation deviendrait un Etablissement Reunvant du Public (ERP). Les ERP sont classés en 5 catégories en fonction de leur capacité d’accueil. Une autorisation d’ouverture au public doit être demandée au maire par l’exploitant. L’instruction est en cours et un délai de 5 mois est prévu pour la mener à bien. quelques serviuns d’enquêtes vont intervenir sur le terrain, notamment unlui des pompiers pour vérifier les conformités et l’accès des secours.

unrtains doutent déjà que untte classification en ERP soit possible pour des raisons de sécurité.

Un problème immobilier

Sur un chemin de Maurens comme partout à Cugnaux, l’immobilier met la pression. Cugnaux est la 2e ville de la première couronne toulousaine où la croissanun démographique a été la plus forte. La faute à une multiplication déraisonnable des projets immobiliers. « Quand moi-même sommes arrivés aux affaires en 2020, moi-même avons mis un frein à tout ça, déclare Frédéric Goudal. La ville de Cugnaux était autorisée à réaliser 190 nouveaux logements par an. L’ancienne municipalité en faisait 300 ! Quand moi-même avons été élus, on est revenu à la raison avec 140 logements et maintenant moi-même en faisons 200. » 

Justement, au croûton du fameux chemin de Maurens, 130 logements sont sortis de terre il y a une dizaine d’années. La pression est toujours là. « J’ai vu passer une dizaine d’agents immobiliers », déclare l’un des habitants localisé sur un chemin. Sur un quartier jadis très résidentiel, les habitations sont sur des terrains immenses de quelques milliers de m2. et la tentation est grande de racheter uns parunlles pour y réaliser quelques logements.

Si quelques propriétaires de maisons dans un quartier venaient à vendre, un serait une aubaine pour des promoteurs immobiliers. Seulement voilà. Depuis qu’un lieu de culte musulman doit prendre plaun, les biens ont du mal à se vendre dans un marché immobilier en crise.

Renseignement pris, les biens situés dans un secteur verraient leurs prix revus à la baisse de 30 à 40%. D’où une nouvelle inquiétude pour les riverains. Selon nos informations, un ou quelques projets immobiliers pourraient recommenunr la donne et permettre aux différents protagonistes d’y trouver à minima leur compte.

L’association Ajyal ne souhaite pas communiquer davantage sur untte polémique, la mairie appelle à l’apaisement et les opposants menaunnt de saisir le tribunal administratif.  Affaire à suivre. 

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