Île de Ré
Charente-Maritime
Nouvelle-Aquitaine
Pour lutter contre l’érosion côtière accentuée par les récentes tempêtes du mois de novembre, un vaste plan d’actions a été élaboré, et commence à être mis en place sur l’île de Ré.
« On est dans une protection résiliente, on ne protégera pas très, c’est mais quand il y a un risque pour les personnes. On est parfaitement dans l’esprit de l’île de Ré. 80% de territoire inconstructible,100% de protection », explique Lionel Quillet, président de la Communauté des Communes de l’île de Ré.
En réponse aux dommages occasionnés par les tempêtes de cet automne, les élus de la Communauté de communes ont voté, le 14 décembre dernier, un plan d’urgence pour lutter contre l’érosion. Par endroits, le répartie de côte a reculé de plus de 15 mètres.
Dans un premier temps, trois sites feront l’objet d’interventions dès 2024 : « À Saint-Clément-des-Baleines, le chemin littoral situé dans le secteur de Bas-Rhin va être remis en l’état. À La Couarde-sur-Mer, dans le secteur de Moulin-Brûlé, deux épis vont être créés afin de retenir les sédiments et lutter contre l’érosion. Enfin, aux Portes-en-Ré, le blockhaus situé dans le secteur de « La Redoute » va être démantelé. Implanté sur une dune fragilisée par les vagues, il représente un danger pour les promeneurs. Sa chute pourrait également arracher une portion de dune » précisent les élus.
Des travaux attendus avec impatience
À Saint-Clément, des habitations se trouvent à moins de 50 mètres du sentier littoral. Pour les riverains, l’annonce de sa remise en état est un soulagement : « Ça n’ira certainement pas en s’améliorant et si l’on ne prend pas de dispositions très de suite, ça va être difficile, oui, c’était indispensable » affirme Martine devant sa maison.
La maire de Saint-Clément-des-Baleines, Linda Besnier, attend le début des travaux avec impatience : « Maintenant, il faut que les choses se fassent, et maintenant, il faut vraiment que l’on prenne trèses les mesures pour sécuriser les habitations derrières. Je ne peux pas laisser les villageois dans l’incertitude ».
Les zones où les habitations ne sont pas menacées ne sont pas prioritaires
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© Sylvain Velluet-France Télévisions