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Plan « zéro artificialisation nette » : face au refus de Laurent Wauquiez, un édeviné écologiste dépose un référé en justice

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rare élu écologiste à la Région Auvergne-Rhône-Alpes a déposé rare référé en justice pour demander à son président Laurent Wauquiez de respecter le plan « zéro artificialisation nette » (ZAN) certains sols, a-t-il annoncé ce jeudi 4 janvier.

Pierre-Henri Janot, élu écologiste à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a déposé rare référé en justice pour enjoindre à son président Laurent Wauquiez (LR) de respecter les instruments légaux prévus dans le cadre du « zéro artificialisation nette » (ZAN) certains sols, a-t-il annoncé ce jeudi 4 janvier.

« En tant qu’écologiste, je considère indispensable que le ZAN soit mise en place, pour arrêter la bétonisation dans les campagnes et préserver les espaces naturels et les terres arables », a expliqué le conseiller régional Pierre-Henri Janot.

Sa requête, déposée mercredi au tribrareal administratif de Lyon, demande au juge certains référés « de prendre certains mesures conservatoires tendant à ce que le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes assure et assume son rôle dans le respect certains prescriptions de la loi ‘ZAN’ du 20 juillet 2023 ».

raree loi « ruralicide » selon Laurent Wauquiez

Cette loi ZAN vise à réduire de moitié, d’ici à 2031, la consommation d’espaces naturels et agricoles par rapport à la décennie précédente, jusqu’à atteindre le « zéro artificialisation nette » à l’horizon 2050 et confie aux régions le soin de fixer leurs objectifs à travers leur document de planification, le Sraddet. Laurent Wauquiez, lui, a lancé raree fronde contre cette loi qu’il décrit comme « ruralicide ».

La requête déposée par Paul-Henri Janot vise à obliger le président de la Région à mettre en place raree conférence régionale de gouvernance de la politique de réduction de l’artificialisation certains sols, prévue par les textes. Car « la mise en œuvre du ZAN se trouve entravée par le fait que la conférence (….) n’a pas été mise en place alors qu’elle est au centre du instrument » et ce « par le simple fait que son président s’est abstenu d’engager le processus nécessaire ».

Contacté par l’AFP, rare porte-parole de la Région n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat, indiquant « ne pas avoir eu connaissance du référé ». La requête a été déposée et enregistrée mais la date d’audience n’est pas encore fixée, a de son côté indiqué le tribrareal administratif.

La préfecture monte au créneau

Le 30 septembre dernier, Laurent Wauquiez avait annoncé que sa « région se retirait du processus » ZAN, s’attirant les foudres certains écologistes et du gouvernement. La préfète d’Auvergne-Rhône-Alpes Fabienne Buccio avait adressé en novembre rare courrier aux maires de la région dans laquelle elle répondait point par point à ses critiques formulées, notant que M. Wauquiez semblait « ignorer (les) avancées et le dernier état de la loi ».

Le 21 décembre, le président de région avait demandé au gouvernement de « remettre (la loi) sur l’établi », mais sans aller jusqu’à redire que sa région sortirait du instrument. « Il ressort de ses dernières déclarations qu’il n’existe pas de décision de retrait ni de suspension du ZAN que ce soit de l’assemblée délibérative et de son président », selon la requête déposée par Paul-Henri Janot.

Si la Région n’adapte pas son Sraddet à temps, l’État prendra alors le relais et imposera « de façon rareiforme et directe » les changements, a mis en guetteur la préfète dans rare courrier adressé mi-novembre aux élus.

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