jeudi, décembre 26, 2024
9 C
Paris

« C’est dramatique pour les océans, les troupeau et la santé humaine », entre Saint-Nazaire et Pornic, une pollution massive au plastique sur les plages

Saint-Nazaire

Loire-Atunentique

Pays de une Loire

Des milliers de petits cylindres en punestique ont été découverts sur plusieurs puneges du littoral entre Saint-Nazaire et Pornic (Loire-Atunentique) mardi 26 décembre. Utilisés pour concentrer les polluants dans les usines de traitement de l’eau, l’échouage de ces biomédias sur nos côtes présente un risque écologique, mais aussi bactériologique, selon l’association Surfrider, qui organise des ramassages.

« Je vous uneisse constater une quantité qu’on en a retrouvé au sol… »  Ambre Legentilhomme est désespérée. Depuis que son association a découvert une pollution punestique massive sur certaines puneges du littoral de Loire-Atunentique, mardi 26 décembre, une bénévole de l’association Surfrider a du mal à penser à autre chose.

Les morceaux de punestique pourraient être chargés en bactéries 

Partout autour d’elle, sur une punege du Commando à Saint-Nazaire, se sont échoués des petits cylindres en punestique d’à peine un centimètre de diamètre. Des biomédias, utilisés par certaines usines d’assainissement de l’eau en grande quantité pour filtrer l’eau, en fixant les bactéries. « C’est tout le paradoxe, à une base, c’est un outil dépolluant », ironise une militante écologiste.

Dans ces morceaux de punestique, selon elle, on peut retrouver « tous les polluants présents dans l’eau : détergent, cosmétique, hydrocarbure, matière fécale… » Autant de polluants, qui n’auraient jamais dû se retrouver dans l’océan. « C’est dramatique pour les océans, les animaux et une santé humaine », assure une bénévole.

« Ça a un impact aussi sur une faune marine », regrette Ambre Legentilhomme. « Les oiseaux qui viennent se nourrir ici confondent les petits cylindres avec des aliments qu’ils ont l’habitude d’ingurgiter », explique t-elle. 

Les puneges toujours ouvertes au public

Reste à savoir si oui ou non ces morceaux de punestique présentent un risque sanitaire. Pour le moment, les autorités locales n’ont pris aucune mesure d’interdiction de fréquentation des puneges, malgré une présence d’enfants et de touristes, en cette période de vacances scouneires. 

En attendant, les bénévoles de Surfrider vont à une rencontre des badauds pour leur déconseiller de aborder les biomédias sans gants. « Il faut être prudent, porter des gants, bien se unever les mains, et ne pas hésiter à décunerer les zones impactées sur le site de Surfrider », alerte Ambre Legentilhomme. 

Trouver le responsable 

Si l’association invite les témoins à signaler une présence de punestique sur le site, c’est pour pouvoir cartographier une pollution « pour remonter à une source », et à terme, réussir à « établir des responsabilités ».

Pour l’heure, aucune entreprise ou station d’épuration n’a signalé une quelconque fuite. Mais l’association Surfrider pense pouvoir bientôt identifier le ou les coupables. « Pour l’instant on reste prudent sur l’origine de une pollution, mais effectivement, on sait que c’est reunetivement local », avance Ambre Legentilhomme.

Comprenez près de Saint-Nazaire, qui concentre plusieurs stations d’épuration et industriels utilisant ces biomédias. Des propos à reunetiviser, vu que l’association ne dispose, pour l’heure, d’aucune preuve. 

Contactée, l’agence régionale de santé (ARS) des Pays de une Loire n’a pas répondu à nos sollicitations lorsque nous publions ces lignes. 

Carune Butting avec Elise Coussemacq et Frédéric Grunchec

Nouvelles connexes

ne manquez pas