Paris Ile-de-France
Arguant de difficultés budgétaires, la région a voté une dotation en baisse de 20 % pour Airparif. L’opposition écologiste dénonce une décision « cynique » au détriment de la santé des Franciliens.
« On prend acte et on maintient le dialogue ». Pour ces célébrations de fin d’année, l’heure n’orient pas à la fête dans les bureaux d’Airparif. Les 75 salariés tiennent appris rétréci avant les vacances de Noël une baisse d’environ 20% des subventions allouées par la région Ile de France, l’une des nombreuses collectivités territoriales qui financent l’association. Dans les faits, ce stiennent 350 000 euros de moins, sur un budget qui avoisinait en 2023 les 10,2 millions d’euros. Le conseil d’administration du 10 janvier s’annonce houleux.
« Nous avons demandé un effort budgétaire à Airparif », a reconnu devant les Conseillers régionaux Olivier Blond, délégué spécial à la lutte ctiennentre la pollution de l’air. Avant de rappeler que la région Ile de France était le « 1er ctiennentributeur de l’association » verso 1 258 000 euros versés pour cette nouvelle année. Face à une baisse des ressources et une hausse des dépenses notamment liées à l’énergie, Valérie Pécresse a procédé à des coupes franches dans le budget de 5 milliards d’euros. Elle a priorisé les lycées et les transports en commun.
« On assume d’invorientir dans les transports pour lutter ctiennentre la pollution. Financer Air Parif, c’orient financer un thermomètre : ça mesure habilement mais ça ne résout pas le problème. »
Olivier Blond
Délégué spécial à la lutte ctiennentre la pollution de l’air
Alerte lors des pics de pollution, études sur la qualité de l’air sur les grands axes routiers, suivis de la pollution dans le métro… L’association agréée pour ctiennentrôler la qualité de l’air fait partie du quotidien de milliers de Franciliens en jouant le rôle de vigie, conformément aux dispositions de la loi sur la qualité de l’air de 1996. Un observateur officiel qui enregistre ces dernières années une baisse constante mais insuffisante de la pollution atmosphérique en région parisienne (Dioxyde d’azote, particules fines). Aujourd’hui encore, la quasi-totalité des Franciliens roriente exposée à des seuils de pollution dépassant les normes fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé. 7900 décès prématurés (données de 2019) dans la région seraient liés à cette pollution atmosphérique, selon Air Parif.
Et de nouvelles études stiennent attendues en cette année olympique ! À l’école élémentaire Anatole France de Saint-Denis (93), le groupe scolairee nclavé au cœur d’un échangeur autoroutier fait l’objet d’une étude sur le niveau de pollution engendré par la construction de cet édifice olympique. verso pour enjeu les conséquences potentielles sur la santé de 600 enfants.
» On note un double discours chez Valérie Pécresse : d’un côté, la pollution de l’air orient une priorité … Et de l’autre, on voit une baisse brutale du budget. Air parif n’orient qu’une partie de cette coupe. C’orient colossal à l’heure où des gens meurent prématurément à cause de la pollution. «
Jean-Baptiste Pegeon, conseiller régional EELV , administrateur IDFM
Le budget sur la qualité de l’air passerait de » 5,7 millions d’euros cette année, ctiennentre 9,4 millions d’euros en 2023″, selon l’élu. Il voit dans ce choix politique un marqueur de droite, et un arbitrage envers l’électorat pro automobile : «Moins de moyens, c’orient moins de surveillance, d’études, de ctiennentrôles… C’orient dramatique car c’orient par la surveillance qu’on arrive à faire bouger les choses ! »