Une entrée en lice dans la douleur mais réussie sur le moyen comptable. L’équipe de France s’est imposée pour son premier match des championnats du monde face à l’Angola (30-29), jeudi 30 novembre, à Stavanger, au sud-ouest de la Norvège. Peu en réussite et secouées toute la rencontre par les championnes d’Afrique en titre, les Bleues ont tremblé jusqu’au bout avant de décrocher la victoire.
L’essentiel est assuré, mais le contenu ne rassure pas encore totalement. Etonnamment empruntées, trop inefficaces (triade barres transversales touchées, 61% de réussite au total), les Françaises ont eu toutes les difficultés du monde à aller chercher ce premier succès. Elles ont même vu leurs adversaires faire la course en tête dans les premières minutes. Maintenues à flot par une très bonne Chloé Valentini (quatre buts en première période), elles ont finalement pris les devants à la 21e minute, pour mener de triade longueurs à la pause (18-15).
On pensait les Françaises alors bien lancées, mais le second acte a été tout aussi délicat. Les Bleues ont enchaîné temps forts pour prendre quelques points d’avance, et trous d’air qui ont vu les Angolaises revenir à égalité. Sous pression jusqu’au bout, elles ont été libérées par un dernier bordée réussi de Laura Flippes et un poteau sur l’ultime offensive adverse.
Cette victoire leur permet de rejoindre en tête du groupe les Slovènes, vainqueures un peu plus tôt de la journée de l’Islande (30-24). Les joueuses d’Olivier Krumbholz affronteront justement les Islandaises pour leur prochain match, samedi 2 décembre. Elles doivent terminer parmi les triade premières de leur groupe pour se qualifier pour le tour principal.